Nina Simone Wild as The Wind

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Mardi 10 décembre 2019
20h30

Auditorium du Conservatoire Ardenne Métropole
10, Rue Mme de Sévigné
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

Tamara Geerts :
chant
Anne Wolf :
piano
Sal La Rocca :
contrebasse
Thierry Gutmann :
batterie

tarif plein : 15€ adhérents : 11€ étudiants, - 26 ans, demandeurs d'emploi : 7€

Réservations : Maison du Tourisme, Place Ducale, Charleville-Mézières

Tel : 03 24 55 69 90

voir une vidéo :

NINA SIMONE "WILD AS THE WIND "
TAMARA GEERTS QUARTET

« Wild as the Wind » se veut un hommage hors norme à l’artiste, en ce sens que l’accent n’est pas mis uniquement mis sur la musique, mais sur la découverte d’une personnalité nourrie de frustrations, d’espoirs, de cassures, d’égarements et de rages.
Ce concert spectacle dévoile au public le tournant que prit la vie d’une femme noire et talentueuse au XXème siècle. Le spectacle replace la musique dans un contexte socio-politique, afin de mieux faire comprendre la problématique raciale, la place de la femme, le rôle que peut avoir la culture et la musique dans une société en perpétuelle mutation. Nina était l’égérie du mouvement de la lutte pour les droits civiques de la population noire américaine, et sa musique "bande son d’une époque troublée" était son arme.
La musique, langage universel, parle tant à notre esprit qu’à notre âme, elle relie les hommes et fait battre leur cœur au même tempo.

Jeune pianiste classique prometteuse nourrissant l’espoir de devenir la première concertiste noire d’Amérique, Nina Simone est pourtant refusée au prestigieux Institut Curtis de Philadelphie. On est en 1950 et la ségrégation raciale fait rage. L’humiliation et la déception subies par la jeune femme vont nourrir toute sa réflexion militante et son parcours d’artiste.

Associée au mouvement de lutte en faveur des droits civiques de la population noire américaine et de ceux des femmes, amie de Martin Luther King, Nina Simone est avant tout un esprit libre. Elle se bat, au péril de sa vie, armée de sa seule musique et de son authenticité pour faire entendre la voix de minorités.

Croisant chansons d’anthologie entre blues, jazz, gospel, et monologues inspirés, ce projet se veut un puissant hommage à cette artiste complète aux identités multiples.
La musique de Nina Simone y est replacée dans le contexte sociopolitique qui la sous-tend, afin de mieux appréhender les réalités d’alors, réalités qui nous rattrapent...

Sold out pour ce Gaume Jazz d'automne : succès public mais surtout un réel triomphe devant des auditeurs qui ont réagi par une double "standing ovation" à ce spectacle sensible et intelligent, équilibre subtil de théâtre et de musique, hommage émouvant à une icône du XX° siècle, Nina Simone, artiste complète et inclassable mais femme déchirée et torturée, militante des droits de l'homme et des droits des femmes.
Jean-Pierre Bissot

Gros gros coup de coeur pour ce super spectacle de Tamara Geets vu ce vendredi. Line up top : Anne Wolf, Sal La Roca et Thierry Gutmann. Puis Tamara qui est juste au service des morceaux, et qui nous transmet la magie d'une artiste majeure. Quel hommage. Frissons garantis .
Christophe Mercier

Une séance scolaire est proposée à 15h avec le soutien de la Communauté d'agglomération Ardenne Métropole.

« Comment être un artiste sans se faire l’écho du monde dans lequel on vit. »
                                                                                                          Nina Simone

Nina Simone est une personnalité complexe, et c’est ce qui fait sa richesse.
Musicienne aux multiples facettes, interprète d’une musique trans-genres, elle est une fière militante pour les droits civiques aux Etats-Unis.
Sa voix, sa musique a traversé le temps et accompagné des générations.
En retraçant les grandes lignes de la vie de Nina Simone, des années trente aux années deux mille, c’est tout un pan de l’histoire qui se dévoile.
Etre noir aux Etats-Unis est déjà difficile, mais être noire, femme, et musicienne classique c’est le parcours du combattant.
Et c’est bien de cela qu’il s’agit, d’une combattante. Une femme rêvant d’être la première pianiste concertiste noire ! Elle n’arrivera jamais à assouvir ce rêve et cette frustration la poursuivra jusqu’à la mort. Elle n’a pas choisi le destin qui était le sien. « Et c’est une drôle de chose, à la fin, que de devoir porter un nom qui n’a jamais été le sien. Pour vivre un destin qui n’était pas le sien. »
On lui a volé, petit à petit, tous ses rêves; rêve de concertiste, rêve de militante, rêve de maman, rêve d’épouse,….c’est une âme déchirée entre ce qu’elle est et ce qu’elle aurait voulu être.
Elle se bat contre les préjugés, telle une Don Quichotte des temps modernes, aussi bien ceux des blancs, que ceux des ses frères noirs parce qu’elle est une femme ! Et encore aujourd’hui, la puissance d’une femme fait peur !
Isolement, solitude, voilà le prix à payer pour le succès … succès trop souvent confondu avec valeur. Elle partait en tournée, avec une valise comme seule maison, des requins ou des flagorneurs comme seuls amis. Elle rêvait de briller dans les « hautes sphères » de « l’Art » et n’a finalement brillé, selon elle, que dans les sphères du divertissement qu’elle détestait. Elle portait en elle cette humiliation constante.
Elle sombre doucement vers la folie, mais aurait-elle pu atteindre toute son intensité dramatique sans son instabilité psychologique ?

LE PROJET :

Cette musicienne atypique aux couleurs jazz, classique, pop, blues, folk, gospel…force l’admiration et le respect.
En tant que chanteuse, j’ai toujours été sensible à sa voix au bord de l’émotion, sans fioritures et brute. Elle ne joue pas un rôle, elle est entière et authentique.
En tant qu’artiste j’aime ses paradoxes, sa sensibilité, sa liberté de penser qui la rendent particulière et inclassable.
En tant que femme j’admire sa force et son courage.
En tant qu’individu, j’admire son engagement.
La « High Priestess of Soul », la Grande prêtresse de l’Ame savait émouvoir, captiver, hypnotiser son public.
Elle chante pour la dignité de son peuple… « Sa musique devint dans ces années-là l’exact reflet de ces changements, bande-son au plus juste des évènements qui déchiraient l’Amérique. »
Mississippi Goddam : chanson directe qui dénonçait l’hypocrisie du gouvernement et de l’opinion publique.
Strange Fruit : chanson considérée comme l’une de celles ayant changé la face du monde. Immortalisée par Billie Holiday, Nina Simone l’interprète en 1965 et lâche une bombe dans un contexte politique et social ayant sombré dans la violence.
Mélangeant musique jazz et théâtre, « Nina Simone, Wild As The Wind », aborde de multiples sujets. Le spectacle replace la musique dans un contexte socio-politique, pour mieux comprendre la problématique raciale, la place de la femme, le rôle de la culture et de la musique dans notre société occidentale.
Nina Simone était l’égérie du mouvement de la lutte pour les droits civiques de la population noire américaine.
Replonger dans l’histoire, c’est aussi plonger dans l’horreur ! Horreur des lynchages, petit divertissement familial du dimanche après-midi.
Nina Simone se pose la question de la lutte pacifique ou armée. Elle aurait voulu prendre les armes…mais elle s’est battue, au risque de sa vie, à sa manière, avec sa musique et son authenticité.
A travers le spectacle, en faisant des liens avec l’histoire de Nina Simone, le public est invité à comprendre son rôle et son implication dans la construction d’une image d’Épinal, d’une identité.
Nina Simone ne se contente jamais de correspondre à une identité, noire femme musicienne, mère, riche ou pauvre, mais ouvre les cloisonnements parce que nous sommes tous tout à la fois. Nina Simone est toutes les femmes. A chaque fois qu’on se limite à une ou deux identités, on ferme la porte à d’autres, et finalement on reste prisonnier d’une image, d’un rôle, d’une case ! Nina Simone est un esprit libre.
Elle est douce et violente, elle est géniale et malade mentale, elle s’aime et se maltraite, elle est rigide et souple.
Nous sommes des paradoxes, capables de toutes les teintes et couleurs de la beauté et de l’atrocité humaine, notre liberté réside dans notre libre arbitre, dans le décloisonnement des identités, dans nos choix…de correspondre ou non à l’image qu’on nous renvoie, à la personne, artiste qu’on voudrait que je sois.

La musique, langage universel, qui parle tant à notre conscient qu’à notre inconscient, tant à notre esprit qu’à notre âme, traverse les frontières, relie les humains et fait battre les cœurs au même tempo, à l’unisson.
L’art peut-il être une balise ?
La culture a le devoir de donner des pistes de réflexion, d’ouvrir les esprits et les débats. Et c’est justement la culture qu’on crucifie, qu’on sacrifie sur l’autel tout puissant de la finance et du profit en éliminant ce qui justement pourrait nous faire sortir du gouffre. Encore un paradoxe ?

   L’EQUIPE :

Tamara Geerts   Chanteuse, raconteuse, auteur, concept

1990-1994: formation musicale au Jazz Studio en chant1992- : formations continues en trompette et guitare, pratiques courantes
1993-1997: cours de diction, déclamation et théâtre à L’Académie de Saint-Gilles
1993 : single pop ‘Rien n’a changé’ (Sony France)1994 : album jazz-funk ‘Shake The Chicken’ (STC Productions
2000: co-écriture musique spectacle pour enfants ‘J’aurai ta peau’ (Cie L’Anneau)
2001: EP jazz ‘Out of the Blue’ en trio avec Charles Loos et Dajo De Cauter
)2005: album electro-rock Emma Peal de Emma Peal (PIAS)
2008: création du groupe burlesque a cappella ‘The Push Ups’ (concerts-performances au Dada Bar, Smartival, Humo TV Awards Ceremony à l’Ancienne Belgique, 20 ans de Classic 21 aux Halles de Schaerbeek, Pispotten festival, Pianofabriek, Les Bains, Les Brigitinnes, Magic Mirrors,…
2008 : spectacle ‘Woodstock’ monté avec BJ Scott (tournée en France)
1998- aujourd’hui : voix parlées et/ou chantées spots radio et télé
2004– 2010 : Bachelor en psychothérapie, spécialisation conseillère conjugale et familiale
  2007-2011 : Certification en « Advanced Therapeutic Applications of Cross-Cultural Sound and Music in Health and Education » ; Thérapeute par les sons et la musique.
2011 : Formatrice, facilitatrice en TeamBuilding pour les Institutions Européennes.

Anne Wolf    Pianiste

1975-1986 : Etudes de musique classique à l’académie de musique
1984-1987 : Etudes de musiques classiques au Conservatoire Royal de musique de Bruxelles : premier prix de solfège, analyse musicale, harmonie, psychopédagogie1
990-1993 : Etudes de musique jazz au Conservatoire Royal de Bruxelles : premier prix de piano
1985-2016 : pianiste et claviériste active sur scène et enstudio dans les domaines de chanson française et flamande, R&B, jazz mainstream et contemporain, rock Fm, musique brésilienne, cubaine, africaine, … (concerts en Belgique, France, Hollande, Luxembourg, Allemagne, Suisse, République Dominicaine, Japon, Brésil, Autriche, Portugal, Allemagne, USA, Canada, Maroc)
.2001 : Sortie de l’album personnel en trio « Amazone »2002 : prix « Django d’or » jeune talent2006 : Prix SABAM de composition pour l’œuvre imposée au concours international de jazz d’Hoeilaer
t2011 : Sortie de l’album personnel en trio « Moon@Noon »2016 : Sortie de l’album personnel en quartet « Wolf in the Wood »1985-2016 : Collaborations sur scène et en studio avec notamment : Marcia Maria, Charles Loos, Pierre van Dormael, Phil Abraham, Manu hermia, Maxime Blésin, Jean- Automne 2019,sortie de "Danse avec les Anges" avec Anne Wolf Quatuor sous le label Igloo Records.
Anne Wolf - piano , Lionel Beuvens - drums, Sigrid Vandenbogaerde - cello, Theo de Jong - acoustic bass guitar

Sal La Rocca         Contrebassiste

1980-1984 : Etudes de guitare
1984 : Etudes ce contrebasse
86 : Accompagne entre autres Michel Graillier, Steve Grossman, Steve Houben
1990 : Accompagne entre autres Phil Abraham Ivan Paduart, Mal Waldron, Pierre Vaiana, Laurent Blondiau, Jeroen Van Herzeele
1992 : Nor1h Sea Jazz Festival et plusieurs tournées avec le saxophoniste américain Harold Land, Rick Hollander, Vic Vogel, Felix Simtaine, Dave Turne
1994-1995: Tournées avec Lee Konitz, Brunon Castellucci, Jean-François Prins, Judi Niemack
1995- 2001 : Tournées en Syrie, Jordanie, Japon, Brésil, Montréal avec Nathalie Loriers trio
1995- 1990 : Tournées avec Ivan Paduart Quartet, Frank Vaganée, Mike Del Ferro Group, Bruno Castellucci Stringtet, Eric Legnini, Erwin Vann.
1998: Tournées avec Toots Thielemans
1995-: Tournées avec Philip Catherine
2000 : Accompagne entre autres Didier Lockwood, Gordon Beck, Stanley Jordan, Bobby Durham, Anne Ducros.
2001-: Tournées et enregistrements avec Anne Ducros, Randy Brecker, Jacky Terrasson
2003 : Premier album en leader « Latinea » avec Bruno Castellucci, Peter Hertmans, Kris Goessens, Jacques Pirotton.
2007 : Devient bassiste de « Vaya Con Dios ». Tournées mondiales et enregistrements de plusieurs albums
.2010 : Accompagne de quintet de Steve Grossman
2011 : Participe à la formation du quintet de Greg Houben
2011 : Tournées en France et Benelux avec la chanteuse Denise King
2012 : Sortie du second album en tant que leader et compositeur chez Igloo Records « It could Be The End »
Continue à jouer et à accompagner un grand nombre de musiciens de jazz en Belgique et sur les scènes internationales : Michel Herr,André Ceccarelli, David Linx, Sheila Jordan, Paolo Fresu, Richie Beirach, Steve Williams, Bert Joris, Stéphane Belmondo, ….

Thierry Gutmann         Batteur

1977 : Accompagne Michael Blaes et Nicolas Fiszman
1979 : Tournées européennes avec Bassorah
1979 : Etudes au Conservatoire Royal Jazz de Liège
1988-1991 : Etudes au Conservatoire Royal Jazz de Bruxelles. Premier prix.
Années 80 : Accompagne entre autres : Jacques Pelzer, Pierre Van Dormael, Paolo Radoni, Robert Jeanne, Patricia Beysens, Sadi, Gino Latucca, Calvin Owens, Tars Lootens, Michel Hadzigeorgiou,…
Années 80: Accompagne le BRT Jazz Orchestre
.Années 90: Accompagne Marc Lelangue
années 90 : Joue avec entre autres : Marcia Maria, Jo Lemaire, Isabelle Antenna, Khadja Nin, Maurane, Adamo, William Sheller, Vaya Con Dios, David Linx, ….
Années 2000 : Continue à accompagner des artistes divers et participe à de grands shows télévisés. Donne cours dans diverses académies de musique.
Donne cours au Conservatoire Royal de Bruxelles

	retour page d'accueil Mardi 10 décembre 2019 20h30 Auditorium du Conservatoire Ardenne Métropole 10, Rue Mme de Sévigné CHARLEVILLE-MÉZIÈRES Tamara Geerts : chant Anne Wolf : piano Sal La Rocca : contrebasse Thierry Gutmann : batterie tarif plein : 15€ adhérents : 11€ étudiants, - 26 ans, demandeurs d'emploi : 7€ Réservations : Maison du Tourisme, Place Ducale, Charleville-Mézières Tel : 03 24 55 69 90 voir une vidéo : NINA SIMONE "WILD AS THE WIND " TAMARA GEERTS QUARTET « Wild as the Wind » se veut un hommage hors norme à l’artiste, en ce sens que l’accent n’est pas mis uniquement mis sur la musique, mais sur la découverte d’une personnalité nourrie de frustrations, d’espoirs, de cassures, d’égarements et de rages. Ce concert spectacle dévoile au public le tournant que prit la vie d’une femme noire et talentueuse au XXème siècle. Le spectacle replace la musique dans un contexte socio-politique, afin de mieux faire comprendre la problématique raciale, la place de la femme, le rôle que peut avoir la culture et la musique dans une société en perpétuelle mutation. Nina était l’égérie du mouvement de la lutte pour les droits civiques de la population noire américaine, et sa musique "bande son d’une époque troublée" était son arme. La musique, langage universel, parle tant à notre esprit qu’à notre âme, elle relie les hommes et fait battre leur cœur au même tempo. Jeune pianiste classique prometteuse nourrissant l’espoir de devenir la première concertiste noire d’Amérique, Nina Simone est pourtant refusée au prestigieux Institut Curtis de Philadelphie. On est en 1950 et la ségrégation raciale fait rage. L’humiliation et la déception subies par la jeune femme vont nourrir toute sa réflexion militante et son parcours d’artiste. Associée au mouvement de lutte en faveur des droits civiques de la population noire américaine et de ceux des femmes, amie de Martin Luther King, Nina Simone est avant tout un esprit libre. Elle se bat, au péril de sa vie, armée de sa seule musique et de son authenticité pour faire entendre la voix de minorités. Croisant chansons d’anthologie entre blues, jazz, gospel, et monologues inspirés, ce projet se veut un puissant hommage à cette artiste complète aux identités multiples. La musique de Nina Simone y est replacée dans le contexte sociopolitique qui la sous-tend, afin de mieux appréhender les réalités d’alors, réalités qui nous rattrapent... Sold out pour ce Gaume Jazz d'automne : succès public mais surtout un réel triomphe devant des auditeurs qui ont réagi par une double "standing ovation" à ce spectacle sensible et intelligent, équilibre subtil de théâtre et de musique, hommage émouvant à une icône du XX° siècle, Nina Simone, artiste complète et inclassable mais femme déchirée et torturée, militante des droits de l'homme et des droits des femmes. Jean-Pierre Bissot Gros gros coup de coeur pour ce super spectacle de Tamara Geets vu ce vendredi. Line up top : Anne Wolf, Sal La Roca et Thierry Gutmann. Puis Tamara qui est juste au service des morceaux, et qui nous transmet la magie d'une artiste majeure. Quel hommage. Frissons garantis . Christophe Mercier Une séance scolaire est proposée à 15h avec le soutien de la Communauté d'agglomération Ardenne Métropole. « Comment être un artiste sans se faire l’écho du monde dans lequel on vit. » Nina Simone Nina Simone est une personnalité complexe, et c’est ce qui fait sa richesse. Musicienne aux multiples facettes, interprète d’une musique trans-genres, elle est une fière militante pour les droits civiques aux Etats-Unis. Sa voix, sa musique a traversé le temps et accompagné des générations. En retraçant les grandes lignes de la vie de Nina Simone, des années trente aux années deux mille, c’est tout un pan de l’histoire qui se dévoile. Etre noir aux Etats-Unis est déjà difficile, mais être noire, femme, et musicienne classique c’est le parcours du combattant. Et c’est bien de cela qu’il s’agit, d’une combattante. Une femme rêvant d’être la première pianiste concertiste noire ! Elle n’arrivera jamais à assouvir ce rêve et cette frustration la poursuivra jusqu’à la mort. Elle n’a pas choisi le destin qui était le sien. « Et c’est une drôle de chose, à la fin, que de devoir porter un nom qui n’a jamais été le sien. Pour vivre un destin qui n’était pas le sien. » On lui a volé, petit à petit, tous ses rêves; rêve de concertiste, rêve de militante, rêve de maman, rêve d’épouse,….c’est une âme déchirée entre ce qu’elle est et ce qu’elle aurait voulu être. Elle se bat contre les préjugés, telle une Don Quichotte des temps modernes, aussi bien ceux des blancs, que ceux des ses frères noirs parce qu’elle est une femme ! Et encore aujourd’hui, la puissance d’une femme fait peur ! Isolement, solitude, voilà le prix à payer pour le succès … succès trop souvent confondu avec valeur. Elle partait en tournée, avec une valise comme seule maison, des requins ou des flagorneurs comme seuls amis. Elle rêvait de briller dans les « hautes sphères » de « l’Art » et n’a finalement brillé, selon elle, que dans les sphères du divertissement qu’elle détestait. Elle portait en elle cette humiliation constante. Elle sombre doucement vers la folie, mais aurait-elle pu atteindre toute son intensité dramatique sans son instabilité psychologique ? LE PROJET : Cette musicienne atypique aux couleurs jazz, classique, pop, blues, folk, gospel…force l’admiration et le respect. En tant que chanteuse, j’ai toujours été sensible à sa voix au bord de l’émotion, sans fioritures et brute. Elle ne joue pas un rôle, elle est entière et authentique. En tant qu’artiste j’aime ses paradoxes, sa sensibilité, sa liberté de penser qui la rendent particulière et inclassable. En tant que femme j’admire sa force et son courage. En tant qu’individu, j’admire son engagement. La « High Priestess of Soul », la Grande prêtresse de l’Ame savait émouvoir, captiver, hypnotiser son public. Elle chante pour la dignité de son peuple… « Sa musique devint dans ces années-là l’exact reflet de ces changements, bande-son au plus juste des évènements qui déchiraient l’Amérique. » Mississippi Goddam : chanson directe qui dénonçait l’hypocrisie du gouvernement et de l’opinion publique. Strange Fruit : chanson considérée comme l’une de celles ayant changé la face du monde. Immortalisée par Billie Holiday, Nina Simone l’interprète en 1965 et lâche une bombe dans un contexte politique et social ayant sombré dans la violence. Mélangeant musique jazz et théâtre, « Nina Simone, Wild As The Wind », aborde de multiples sujets. Le spectacle replace la musique dans un contexte socio-politique, pour mieux comprendre la problématique raciale, la place de la femme, le rôle de la culture et de la musique dans notre société occidentale. Nina Simone était l’égérie du mouvement de la lutte pour les droits civiques de la population noire américaine. Replonger dans l’histoire, c’est aussi plonger dans l’horreur ! Horreur des lynchages, petit divertissement familial du dimanche après-midi. Nina Simone se pose la question de la lutte pacifique ou armée. Elle aurait voulu prendre les armes…mais elle s’est battue, au risque de sa vie, à sa manière, avec sa musique et son authenticité. A travers le spectacle, en faisant des liens avec l’histoire de Nina Simone, le public est invité à comprendre son rôle et son implication dans la construction d’une image d’Épinal, d’une identité. Nina Simone ne se contente jamais de correspondre à une identité, noire femme musicienne, mère, riche ou pauvre, mais ouvre les cloisonnements parce que nous sommes tous tout à la fois. Nina Simone est toutes les femmes. A chaque fois qu’on se limite à une ou deux identités, on ferme la porte à d’autres, et finalement on reste prisonnier d’une image, d’un rôle, d’une case ! Nina Simone est un esprit libre. Elle est douce et violente, elle est géniale et malade mentale, elle s’aime et se maltraite, elle est rigide et souple. Nous sommes des paradoxes, capables de toutes les teintes et couleurs de la beauté et de l’atrocité humaine, notre liberté réside dans notre libre arbitre, dans le décloisonnement des identités, dans nos choix…de correspondre ou non à l’image qu’on nous renvoie, à la personne, artiste qu’on voudrait que je sois. La musique, langage universel, qui parle tant à notre conscient qu’à notre inconscient, tant à notre esprit qu’à notre âme, traverse les frontières, relie les humains et fait battre les cœurs au même tempo, à l’unisson. L’art peut-il être une balise ? La culture a le devoir de donner des pistes de réflexion, d’ouvrir les esprits et les débats. Et c’est justement la culture qu’on crucifie, qu’on sacrifie sur l’autel tout puissant de la finance et du profit en éliminant ce qui justement pourrait nous faire sortir du gouffre. Encore un paradoxe ? L’EQUIPE : Tamara Geerts Chanteuse, raconteuse, auteur, concept 1990-1994: formation musicale au Jazz Studio en chant1992- : formations continues en trompette et guitare, pratiques courantes 1993-1997: cours de diction, déclamation et théâtre à L’Académie de Saint-Gilles 1993 : single pop ‘Rien n’a changé’ (Sony France)1994 : album jazz-funk ‘Shake The Chicken’ (STC Productions 2000: co-écriture musique spectacle pour enfants ‘J’aurai ta peau’ (Cie L’Anneau) 2001: EP jazz ‘Out of the Blue’ en trio avec Charles Loos et Dajo De Cauter )2005: album electro-rock Emma Peal de Emma Peal (PIAS) 2008: création du groupe burlesque a cappella ‘The Push Ups’ (concerts-performances au Dada Bar, Smartival, Humo TV Awards Ceremony à l’Ancienne Belgique, 20 ans de Classic 21 aux Halles de Schaerbeek, Pispotten festival, Pianofabriek, Les Bains, Les Brigitinnes, Magic Mirrors,… 2008 : spectacle ‘Woodstock’ monté avec BJ Scott (tournée en France) 1998- aujourd’hui : voix parlées et/ou chantées spots radio et télé 2004– 2010 : Bachelor en psychothérapie, spécialisation conseillère conjugale et familiale 2007-2011 : Certification en « Advanced Therapeutic Applications of Cross-Cultural Sound and Music in Health and Education » ; Thérapeute par les sons et la musique. 2011 : Formatrice, facilitatrice en TeamBuilding pour les Institutions Européennes. Anne Wolf Pianiste 1975-1986 : Etudes de musique classique à l’académie de musique 1984-1987 : Etudes de musiques classiques au Conservatoire Royal de musique de Bruxelles : premier prix de solfège, analyse musicale, harmonie, psychopédagogie1 990-1993 : Etudes de musique jazz au Conservatoire Royal de Bruxelles : premier prix de piano 1985-2016 : pianiste et claviériste active sur scène et enstudio dans les domaines de chanson française et flamande, R&B, jazz mainstream et contemporain, rock Fm, musique brésilienne, cubaine, africaine, … (concerts en Belgique, France, Hollande, Luxembourg, Allemagne, Suisse, République Dominicaine, Japon, Brésil, Autriche, Portugal, Allemagne, USA, Canada, Maroc) .2001 : Sortie de l’album personnel en trio « Amazone »2002 : prix « Django d’or » jeune talent2006 : Prix SABAM de composition pour l’œuvre imposée au concours international de jazz d’Hoeilaer t2011 : Sortie de l’album personnel en trio « Moon@Noon »2016 : Sortie de l’album personnel en quartet « Wolf in the Wood »1985-2016 : Collaborations sur scène et en studio avec notamment : Marcia Maria, Charles Loos, Pierre van Dormael, Phil Abraham, Manu hermia, Maxime Blésin, Jean- Automne 2019,sortie de "Danse avec les Anges" avec Anne Wolf Quatuor sous le label Igloo Records. Anne Wolf - piano , Lionel Beuvens - drums, Sigrid Vandenbogaerde - cello, Theo de Jong - acoustic bass guitar Sal La Rocca Contrebassiste 1980-1984 : Etudes de guitare 1984 : Etudes ce contrebasse 86 : Accompagne entre autres Michel Graillier, Steve Grossman, Steve Houben 1990 : Accompagne entre autres Phil Abraham Ivan Paduart, Mal Waldron, Pierre Vaiana, Laurent Blondiau, Jeroen Van Herzeele 1992 : Nor1h Sea Jazz Festival et plusieurs tournées avec le saxophoniste américain Harold Land, Rick Hollander, Vic Vogel, Felix Simtaine, Dave Turne 1994-1995: Tournées avec Lee Konitz, Brunon Castellucci, Jean-François Prins, Judi Niemack 1995- 2001 : Tournées en Syrie, Jordanie, Japon, Brésil, Montréal avec Nathalie Loriers trio 1995- 1990 : Tournées avec Ivan Paduart Quartet, Frank Vaganée, Mike Del Ferro Group, Bruno Castellucci Stringtet, Eric Legnini, Erwin Vann. 1998: Tournées avec Toots Thielemans 1995-: Tournées avec Philip Catherine 2000 : Accompagne entre autres Didier Lockwood, Gordon Beck, Stanley Jordan, Bobby Durham, Anne Ducros. 2001-: Tournées et enregistrements avec Anne Ducros, Randy Brecker, Jacky Terrasson 2003 : Premier album en leader « Latinea » avec Bruno Castellucci, Peter Hertmans, Kris Goessens, Jacques Pirotton. 2007 : Devient bassiste de « Vaya Con Dios ». Tournées mondiales et enregistrements de plusieurs albums .2010 : Accompagne de quintet de Steve Grossman 2011 : Participe à la formation du quintet de Greg Houben 2011 : Tournées en France et Benelux avec la chanteuse Denise King 2012 : Sortie du second album en tant que leader et compositeur chez Igloo Records « It could Be The End » Continue à jouer et à accompagner un grand nombre de musiciens de jazz en Belgique et sur les scènes internationales : Michel Herr,André Ceccarelli, David Linx, Sheila Jordan, Paolo Fresu, Richie Beirach, Steve Williams, Bert Joris, Stéphane Belmondo, …. Thierry Gutmann Batteur 1977 : Accompagne Michael Blaes et Nicolas Fiszman 1979 : Tournées européennes avec Bassorah 1979 : Etudes au Conservatoire Royal Jazz de Liège 1988-1991 : Etudes au Conservatoire Royal Jazz de Bruxelles. Premier prix. Années 80 : Accompagne entre autres : Jacques Pelzer, Pierre Van Dormael, Paolo Radoni, Robert Jeanne, Patricia Beysens, Sadi, Gino Latucca, Calvin Owens, Tars Lootens, Michel Hadzigeorgiou,… Années 80: Accompagne le BRT Jazz Orchestre .Années 90: Accompagne Marc Lelangue années 90 : Joue avec entre autres : Marcia Maria, Jo Lemaire, Isabelle Antenna, Khadja Nin, Maurane, Adamo, William Sheller, Vaya Con Dios, David Linx, …. Années 2000 : Continue à accompagner des artistes divers et participe à de grands shows télévisés. Donne cours dans diverses académies de musique. Donne cours au Conservatoire Royal de Bruxelles
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